Traducteur

mardi 28 août 2012

MA mère et MES frères




par Chip Brogden


« Comme Jésus s'adressait encore à la foule, voici, Sa mère et Ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à Lui parler. Quelqu'un Lui dit : Voici, Ta mère et Tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le Lui disait : Qui est Ma mère, et qui sont Mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici Ma mère et Mes frères. Car, quiconque fait la volonté de Mon Père qui est dans les cieux, celui-là est Mon frère, et Ma soeur, et Ma mère. » (Matthieu 12:46-50)

« Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, Lui dit : Heureux le sein qui t'a porté ! Heureuses les mamelles qui t'ont allaité ! Et Il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » (Luc 11:27,28)

Ceux qui débattent de l'organisation de « l'église » n'ont pas encore vu l'Ekklesia comme une famille. Et de ce fait, leur insistance porte sur la direction correcte de l'église : est-ce un pasteur seul, ou une pluralité d'anciens ? Quelles sont les relations entre les pasteurs, les diacres, les anciens et les évêques ? Quelles sont les relations entre les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les docteurs ? Sont-ils légitimes aujourd'hui ? Qu'en est-il des femmes - peuvent elles ou non occuper une position ? Où sont les limites de l'autorité ? A qui sommes-nous supposés nous soumettre ? Qui est notre couverture ? En avons-nous besoin ? Et ainsi de suite.

Bien des disputes ont pour objet l'organisation de l'« église » et qui doit se soumettre à qui. Des millions de gens ont été « tués » à cause de ces disputes, et des millions ont été maltraités - spirituellement et émotionnellement, quand ce n'est pas physiquement. Ces disputes existent parmi nous depuis 2000 ans et n'ont jamais été résolues pour le bien de tous.

La seule façon de résoudre ce genre de dispute concernant l'organisation est de laisser tomber le côté terrestre et d'étreindre la réalité spirituelle. Mais pour beaucoup (et particulièrement ceux qui ont des responsabilités), c'est simplement trop demander que d'abandonner cela. Certains diront, « Mais il y a une organisation dans la Bible ». Et je répondrais qu'il y a un ordre conforme à l'Esprit et la Vérité dans la Bible, mais pas d'organisation concernant la hiérarchie corporative, la bureaucratie, ou la dictature bénévole. Toutes ces choses sont des expressions charnelles d'hommes charnels. Elles ne sont pas faites pour l'Ekklesia.

Quand nous aurons réellement vu l'Ekklesia, nous ne débattrons plus du tout de ces problèmes. En fait, si nous pouvions réellement voir l'Ekklesia pour ce qu'elle est - une famille - alors nous saurions immédiatement qui est la Tête de la famille, qui sont les anciens, ce qu'ils sont supposés faire, qui a l'autorité, et qui ne l'a pas. Nous ne serions plus du tout concernés par une structure corporative, mais nous serions simplement en relation les uns avec les autres comme les membres d'une même famille.

L'Ekklesia que Jésus est en train de bâtir est une maison spirituelle constituée de pierres vivantes. Cette Ekklesia est une famille, et « c'est de Jésus que toute famille sur terre et dans les cieux tire son nom » (Ephésiens 3:15). Quelle famille ? La famille des croyants. Une partie de la famille est dans les cieux, alors qu'une autre partie est sur terre. Dans cette famille, Dieu est le Père, et Jésus est le Premier Né au milieu de Ses frères et soeurs (cf. Romains 8:29). Quand nous devenons disciples de Jésus, nous devenons membres d'une famille, et non membres d'une organisation. C'est une des différences majeures entre une Ekklesia vivante et une « église » morte.

Voilà ce que Jésus essaie de communiquer à la foule dans les deux passages des Écritures que nous avons cités. Dans le premier cas, Sa mère et Ses frères ont du mal à s'approcher de Lui à cause de la foule. Les Écritures disent que Jésus était en train de parler à des multitudes quand quelqu'un a interrompu Son enseignement pour Lui dire que Sa mère et Ses frères étaient arrivés et voulaient Lui parler. Une personne ordinaire aurait pu être en colère d'avoir été ainsi interrompu, ou se serait excusé auprès de la foule de devoir aller saluer des membres de sa famille. Mais Jésus n'est pas une personne ordinaire ; Il est le Fils du Dieu Très Haut.

Il va ainsi leur démontrer (en paroles et en action) que quiconque fait la volonté de Dieu est Son frère, Sa soeur, et Sa mère; autrement dit, tous les membres de Sa famille sont sur le même plan pour Lui, ils sont tous égaux. Dans cette famille, Il n'a pas de favoris, Il n'accorde pas de traitement de faveur. Il n'a pas de frères et de soeurs spéciaux; tous sont également précieux, tous ont la même valeur à Ses yeux. Certains peuvent passer du temps à se battre pour savoir qui est le plus grand et rechercher la reconnaissance et la gloire des hommes à travers des titres, des diplômes, des positions ou des dons, mais Jésus dit « Il ne doit pas en être ainsi parmi vous » (Matthieu 20:26). S'Il ne fait pas de différence entre frères et soeurs, nous ne devons pas en faire non plus.

Dans le second cas, comme dans le premier, Jésus est en train d'enseigner quand quelqu'un L'interrompt. Un femme élève la voix du milieu de la foule et bénit Marie, la mère de Jésus. A nouveau, une personne ordinaire aurait été dérangée par une telle interruption, ou aurait commencé à expliquer à quel point elle aime sa mère. Mais une fois encore, nous voyons la singularité du Seigneur Jésus, et nous touchons du doigt la profondeur de Sa sagesse et de Son caractère.

Assurément Jésus aimait Sa mère terrestre. Mais dans le même temps, avec Son discernement aiguisé, Jésus percevait que ce débordement d'émotion était purement sentimental. Même si l'intention était de faire un compliment, cela venait de la chair, n'apportait rien à Son enseignement, et n'aboutissait qu'à détourner les gens de Lui-même. En considérant les 2000 ans d'histoire de l'église qui viennent de s'écouler, nous pouvons voir à quel point cette adulation charnelle de la mère de Jésus détourne les gens de la personne de Jésus Lui-même.

C'est pourquoi, dans l'intérêt de la foule (et dans notre propre intérêt), Jésus apporte, dans la douceur, une simple correction, incitant à honorer Sa mère sans l'idolâtrer. La version King James dit: « C'est vrai, mais détournez vos yeux du terrestre et tournez les vers le céleste. Il y a une plus grande bénédiction, et cette bénédiction n'est pas limitée à une femme, mais cette bénédiction est accessible et disponible à tous ceux qui le veulent. »

Comment obtenir cette bénédiction ? Selon Jésus, ceux qui écoutent la Parole de Dieu et Lui obéissent sont bénis. Et ce n'est pas surprenant, puisque tout ce qu'a toujours enseigné Jésus établissait une claire distinction entre les gens qui ne font qu'écouter Son enseignement et ceux qui mettent réellement Son enseignement en pratique. Bénis sont ceux qui l'entendent et qui le gardent; alors que ceux qui l'entendent et ne le mettent pas en pratique, bâtissent une maison sur du sable qui s'effondrera dès qu'elle sera confrontée à l'épreuve.

La chose principale dans les deux cas est la suivante: qu'est-ce qui fait de quelqu'un un frère ou une soeur véritable ? Et dans les deux cas, la réponse est la même: accomplir la Volonté du Père; écouter et garder la Parole de Dieu. C'est deux choses sont les mêmes. Une simple obéissance. Faire ce que veut le Père. Pas seulement écouter, mais aussi mettre en pratique.
  De nos jours, « l'Église » est remplie d'auditeurs. Si l'on qualifiait quelqu'un de frère ou de soeur sur le simple fait qu'il écoute, alors quasiment tout le monde pourrait l'être. Dans certains milieux, il est fréquent de s'adresser aux uns et aux autres en disant « Frère Untel » ou « Soeur Unetelle ». Vraisemblablement cela signifie que nous faisons tous partie de la même famille et que nous avons le même Père. Pourtant ces mêmes « frères » et « soeurs » n'auront jamais aucune communion fraternelle avec quelqu'un n'appartenant pas à leur petit groupe. Leurs critères sont étroits - fréquentez le même groupe que nous, ou rejoignez la même dénomination, et nous serons frères et soeurs. Voilà un bon exemple d'écouter ce que Jésus dit, de prêcher même ce que Jésus dit, et pourtant échouer dans la mise en pratique de la grande vérité qu'ils affirment croire.
Gardez bien à l'esprit que ce qui fait de quelqu'un un membre de cette Famille, ce n'est pas le fait qu'il écoute, ou accepte, ou croit, ou enseigne la Volonté de Dieu - c'est faire la Volonté de Dieu. Jésus n'appelait pas toute personne religieuse, « Frère » ou « Soeur ». C'était un terme d'affection envers Ses vrais disciples. Les vrais disciples prenaient les choses à coeur et les mettaient en pratique. « Si vous persévérez dans Ma Parole, alors en vérité, vous êtes mes disciples » (Jean 8:31). SI, SI, SI. Qu'en est-il si vous ne persévérez pas dans Ma Parole ? Alors vous n'êtes pas Mes disciples, et vous n'êtes pas Mon frère, soeur, ou mère. Pour faire partie de Ma famille, vous devez faire la Volonté de Mon Père.

Qu'en est-il des autres ? Jésus ne les reconnaissait pas comme des frères et soeurs. Pourquoi ? Parce qu'ils n'avaient pas le même père. « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père » (Jean 8:44). Ils écoutaient la Parole de Dieu. Ils écoutaient la loi et les prophètes chaque jour du Shabbat. Mais ils ne faisaient pas la Volonté de Dieu. En fait, ils ne désiraient pas du tout la Volonté de Dieu ; ils convoitaient les mêmes choses que leur père, et c'est pour cela qu'ils étaient attachés au diable et pas au Père.

Parmi les épreuves et les tribulations les plus dures que Paul ait endurées, il mentionne « en péril parmi les faux frères » (2 Corinthiens 11:26) et attribue une partie de ses problèmes aux « faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir. » (Galates 2:4) Faux frères ! C'est un mot fort. Mais c'est ainsi que commencent les faux Christs, faux apôtres, faux prophètes, et faux docteurs - en tant que faux frères.

La question que Jésus a posée garde donc encore tout son sens : Qui est mon frère ? Qui est ma soeur ? Qui est ma mère ? Assurément tous ceux qui disent « Seigneur, Seigneur » n'entreront pas tous dans le Royaume des Cieux. De la même manière, ceux qui disent « Frère ! Frère ! » ne sont pas tous des frères en réalité. Cependant la première chose que le Seigneur veut nous enseigner est d'apprendre à devenir de bons frères et soeurs. Quand nous sommes nés dans cette famille, c'est ce que nous sommes - un frère ou une soeur. Tout ministère apostolique, prophétique, évangélique, pastoral, ou d'enseignement, doit avoir pour fondation la profondeur et la maturité spirituelles de savoir comment être « tout simplement » un frère ou une soeur. Nous négligeons cette préparation nécessaire à nos risques et périls, et c'est pourquoi la Famille de Dieu en souffre.

Jésus dit : « J'annoncerai ton nom à mes frères, Je te célébrerai au milieu de l'assemblée. » (Hébreux 2:12) Rien ne fait plus plaisir au coeur du Père, et ne donne au Seigneur Jésus plus de raison de se réjouir, que d'être avec Ses frères et soeurs au milieu de l'Ekklesia qu'Il est en train de bâtir. S'Il se tient au milieu de l'Ekklesia alors c'est à cet endroit que je veux être. Que le Seigneur confirme cette parole dans notre coeur. Que Sa volonté soit faite. Amen

samedi 25 août 2012

Disparition ...

Cette photo est l'oeuvre d'une artiste Yéménite du nom de Bouchra Almutawakel.

jeudi 16 août 2012

Pourquoi et comment être sauvé ?

 

« Car il dit : Je t'ai exaucé au temps favorable, et Je t'ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable; voici maintenant le jour du salut. »

 


mardi 14 août 2012

L'oiseau et la fleur


Dans un pays voisin vivait un oiseau chanteur. En apparence, rien ne différenciait cet oiseau des autres. Sa petite tête jaune reposait sur un magnifique plumage bleu tacheté de blanc sur la poitrine. Mais ... il possédait un don particulier !

Un jour, par hasard, son don fut remarqué. Cet oiseau aimait chanter pour son SEIGNEUR; il LE louait à chaque occasion qui se présentait. Il aimait se lever tôt le matin pour admirer le lever du soleil et prendre tout son temps pour adorer Le SEIGNEUR. Il faisait ainsi chaque matin depuis son plus jeune âge.

Un matin, son chant porta très loin. Son voisin l'écureuil, assis dans son fauteuil, une tasse de thé dans une main et son journal dans l'autre, entendit soudainement cette céleste mélodie. « Je dois découvrir d'où vient cette mélodie ! », s'exclama t-il. Il sauta de son fauteuil, sautilla à travers les champs en cherchant d'où venait cette belle mélodie.

Au même moment, une biche qui trottait à travers bois entendit elle aussi la douce mélodie. « Quel chant magnifique ! », s'écria-t-elle. « Je suis curieuse de savoir qui peut chanter aussi bien. » De son côté, la biche se lança aussi à la recherche du chanteur.

L'oiseau chanteur, bien sûr, ne se doutait de rien. Il était inconscient de toute l'agitation que sa louange avait suscitée. Il était perdu dans son adoration lorsqu'il vit arriver l'écureuil, la biche et une bonne douzaine d'autres animaux !

Tous, d'une même voix remplie d'admiration, lui demandèrent: « Où as-tu appris à chanter ainsi ? »

L'oiseau haussa ses épaules et leur répondit: « Je chante ainsi à chaque fois que je loue mon SEIGNEUR ! Vous ai-je dérangés ? »

« Nous déranger ? », rétorqua la biche. « Tu as une voix si mélodieuse ! En t'écoutant louer Le SEIGNEUR de si bonne heure, nous nous sentons si proches de LUI. Tu possèdes un don merveilleux. »

« Ah! Vous pensez ? », demanda l'oiseau chanteur.

« Mais absolument ! », dit l'écureuil. « DIEU t'a béni afin que tu sois en bénédiction auprès des autres. C'est un don que tu ne dois surtout pas gaspiller. » « Tu as reçu un appel particulier », Et tous les animaux acquiescèrent.

« Je ne veux pas gâcher ce cadeau particulier, » répondit l'oiseau. « Que me conseillez-vous ? » « Viens avec nous au culte ce matin », lui répondit la biche. « Je vais parler de toi au pasteur et tu pourras chanter pour toute l'église. »

L'oiseau, muet devant tant d'admiration, ne savait plus que faire. Il ne voulait surtout pas gâcher son don et il voulait que les autres soient bénis à travers lui. Aussi accepta-t-il avec plaisir la proposition de la biche.

Évidemment, la congrégation des animaux fut bénie par les chants de l'oiseau. Elle le fut tellement qu'elle invita l'oiseau à venir chanter au culte chaque dimanche matin. Devant un tel don, le petit groupe commença à croître tant l'oiseau chanteur ravissait les oreilles. L'oiseau chanteur ne se laissa pas enorgueillir et ne demanda jamais de diriger la congrégation. On lui donna, toutefois, la place de responsable du groupe de louange; il devint aussi le répétiteur de la chorale et deux fois par semaine, il fut chargé de donner des cours de chant à la fille du pasteur (la corneille) afin qu'elle puisse apprendre à chanter aussi bien que lui.
Un dimanche matin arriva un groupe d'aigles qui écoutèrent attentivement le chanteur. Après le culte, les aigles vinrent se placer autour de l'oiseau chanteur et commencèrent à prophétiser ! L'un deux dit: « Le SEIGNEUR dit que tu as une onction spéciale, et IL te donnera un ministère international ! »

À cette annonce, l'oiseau chanteur frissonna de joie car il était désireux d'utiliser le don reçu. Il voulait être en bénédiction. Un autre membre du groupe, le renard, offrit à l'oiseau d'enregistrer ses chants sur un CD. « Ainsi, » expliqua t-il, « plus de personnes pourront être bénies au travers de tes chants. Toutes les créatures de DIEU seront bénies à travers toi. C'est ce que Le SEIGNEUR voulait dire quand IL t'a annoncé que tu aurais un ministère international ! »

En peu de temps les CD furent faits, le renard n'eut qu'à en faire la promotion à travers le monde entier. Les commandes affluèrent, chacun se disait béni par cette douce mélodie. Puis les invitations arrivèrent:

« L'oiseau chanteur est-il disponible pour venir chanter lors de notre culte ? » Chacun désirait le recevoir pour l'entendre en direct ; le renard s'occupait de l'organisation.

« Félicitations ! », dit-il à l'oiseau chanteur. « Ta présence est réservée chaque semaine pour les deux années qui viennent. Tout le monde veut t'entendre; tes CD se vendent dans chaque boutique du monde. Tu peux désormais être dans le ministère à plein temps ! Le SEIGNEUR t'a béni ! »

L'oiseau chanteur suivit les directives du renard et vola à travers le monde entier afin de répondre aux nombreuses invitations liées à son ministère à plein temps. Le renard lui fit fabriquer un sac à dos spécial qui puisse contenir tous ses CD, les aides financières reçues pour l'aider dans son ministère, etc.

L'oiseau chanteur exerçait son ministère durant les cultes, les retraites, les conventions, et donnait des concerts. Il aimait vraiment rencontrer les autres animaux et aimait par-dessus tout chanter. Il commençait à se fatiguer de voler tout le temps pour aller d'une assemblée à une autre, et sa voix semblait perdre un peu de sa puissance et de sa pureté habituelle tant il était fatigué; elle commençait à s'émousser avec le temps, mais il l'acceptait. Pour lui, cela faisait partie des aléas de son ministère et il était prêt à l'accepter comme faisant partie de son appel. De plus, personne ne semblait remarquer cette altération. Tout le monde l'aimait et voulait l'entendre

Le temps passait et l'oiseau chanteur devenait de plus en plus populaire. Son ministère était bien lancé maintenant; tout était bien organisé, il avait du personnel et des partenaires à travers le monde entier. Son prochain CD allait sortir et tout le monde l'attendait dans une grande excitation. Le petit oiseau chanteur était très occupé, il ne cessait d'aller d'un endroit à un autre pour répondre à son emploi du temps chargé, toujours avec son petit sac à dos. Il commençait à sentir la contrainte de son ministère et se fatiguait facilement.

Un jour, alors qu'il se rendait à son prochain engagement et qu'il volait au-dessus d'un canyon désert au milieu de nulle part, épuisé, il décida de s'arrêter pour se reposer un instant. Loin en-dessous de lui, il aperçut une splendide fleur d'une beauté indescriptible. Il vola autour de la fleur puis s'arrêta.

Quelle jolie petite fleur c'était ! Ses pétales ronds étaient parsemés de jaune, de bleu, de rose et de blanc, ses feuilles étaient dorées. Il n'avait jamais vu une telle merveille durant tous ses voyages à travers le monde. Et le parfum ! Il était différent de tous les autres parfums qu'il ait jamais sentis. La fleur était là, grandissant au fond d'une fissure d'un rocher du grand canyon, au milieu de nulle part.

« Bonjour, petite fleur ! » Dit l'oiseau chanteur. « Je volais et en passant juste au-dessus de toi, j'ai admiré ta beauté et j'ai pensé me poser pour passer un moment avec toi. Tu es certainement la plus jolie fleur que j'aie jamais vue, il n'y en a certainement pas d'autre aussi belle que toi. »

« Je suis vraiment comblée par la grâce de DIEU, » répondit la fleur aimablement. « Qui es tu ? Et où vas-tu ? »

« Je suis le Révérend Pasteur Oiseau Chanteur et je suis en route pour chanter dans une assemblée de l'autre côté de ce canyon. Sans doute as-tu déjà écouté mes CD ? Ou m'as-tu déjà vu à la télévision ? »

« Non, je ne crois pas, » dit la fleur. « Je suis seule ici dans ce canyon et je n'ai pas beaucoup de contact avec le reste du monde. Comme tu peux le voir, je n'ai pas d'ailes pour me porter quelque part. »

« Comment ? » répliqua l'oiseau chanteur. « Tu es une si belle fleur, ton parfum est si odorant. Le SEIGNEUR t'a vraiment bénie pour que tu puisses réjouir nos yeux et nos narines. Je trouve toutefois que tes dons ne sont pas utilisés comme ils le devraient ! Pourquoi ne viendrais-tu pas avec moi dans les églises, ainsi tous les autres animaux pourraient voir ta beauté et apprécier ton parfum ? »

« Oh non ! Cela ne pourra jamais se faire ! », lui répondit la fleur, « Parce que cela me distrairait tout simplement du ministère que DIEU m'a confié. »

« Ainsi tu as un ministère ? Avec quelle dénomination travailles-tu ? », demanda l'oiseau chanteur.

La fleur se mit à rire. « Je ne suis pas avec une dénomination »

« Dans quelle église vas-tu ? »

« Oh, je ne suis pas engagée avec une église en particulier. »

« As-tu mis quelques livres ou cassettes sur le marché ? »

« Mais non ! », dit la fleur en riant.

« Mais alors, quel type de ministère est-ce ? As-tu ton ministère à plein temps comme moi ? », demanda l'oiseau chanteur.

« Oh oui, c'est un ministère à plein temps. », répondit la fleur.

« Mais tu es ici toute seule dans un désert. Il n'y a pas d'église, personne avec qui partager. Comment peux-tu être dans le ministère à plein temps ? Quel gâchis !! »

« Oh, mais tu te trompes lourdement », s'exclama la fleur. « Tu vois, ton ministère est pour les autres animaux, mais le mien est pour Le SEIGNEUR LUI-même ! IL m'a plantée ici au désert, cachée du reste du monde. Tu penses que c'est du gaspillage puisque personne ne peut me voir ou me sentir. Mais LUI, IL peut me voir ! Et IL peut me sentir ! Et la mesure de ma richesse n'est pas ce que je suis pour les autres, mais ce que je suis pour LUI. »

L'oiseau chanteur resta longtemps silencieux. Finalement, il dit: «Partout dans le monde, des créatures ont été bénies et encouragées par ma musique. Tu es peut-être appelée à un ministère pour Le SEIGNEUR et LUI seul, mais moi je suis appelé à un ministère envers les autres animaux ! »

« Qui t'a dit que tu étais appelé à un ministère public ? », demanda la fleur.

« Le SEIGNEUR ! »

« Vraiment ? », demanda la fleur.

L'oiseau chanteur se rappela ce que l'écureuil lui avait dit, ce que la biche lui avait dit, ce que les aigles lui avaient dit, ce que le renard lui avait dit et ce que les autres animaux lui avaient dit. Il dit alors à la fleur: « Bien ! Tous ceux qui m'ont entendu chanter m'ont dit que Le SEIGNEUR m'avait donné un don particulier, un appel particulier et un don particulier. »

« Oui », acquiesça la fleur. « Mais toutes les créatures de DIEU ont chacune un don particulier, un appel particulier et un ministère particulier. Qui t'a dit que ton don, ton appel et ton ministère devaient être envers les autres animaux ? »

« Je pense que ce sont les autres qui me l'ont dit. »

« Évidemment ! », continua la fleur. « Mais quelle est cette énorme charge que tu portes sur ton dos ? »

« Oh ! C'est un sac contenant tous mes CD de musique et toutes les ressources dont j'ai besoin pour remplir mon ministère. Je les prends avec moi partout où je vais car c'est ainsi que je peux vivre de mon ministère à plein-temps. »

« Il a l'air très lourd, » observa la fleur.

« En effet, il l'est, crois moi ! » dit l'oiseau chanteur. Mais cela fait partie du ministère. »

« Pour ton ministère, peut-être ! » dit la fleur. « Il ne fait pas partie du mien ! Exercer un ministère pour Le SEIGNEUR n'est pas du tout un fardeau. »

(Intérieurement, l'oiseau chanteur envia la fleur, mais il ne pouvait pas admettre qu'elle ait raison.)

« Cela m'a l'air juste », dit l'oiseau chanteur. « Mais je ne pense pas avoir su un jour ce que veut dire servir Le SEIGNEUR ! »

« Te rappelles-tu du temps où tu louais DIEU en secret tous les matins, en LE glorifiant pour ce qu'IL est, sans aucune vision, ni plan, ni foule de spectateurs à évangéliser ? Te rappelles-tu du temps où tu chantais mélodieusement les chants qu'IL t'avait donnés, et où cela se passait juste entre toi et LUI ? » Demanda la fleur.

« Oui. »

« Tu servais Le SEIGNEUR de cette manière ! Et quelle était ta récompense alors que personne ne t'entendait et que tu chantais pour LUI seul ? »

L'oiseau chanteur réfléchit un instant: « Je n'ai eu ni récompense, ni reconnaissance, ni applaudissement. Je suppose donc que ma seule récompense était... LUI ! »

« C'est ça ! », sourit la fleur. « Quand nous servons Le SEIGNEUR, IL devient alors notre récompense. Donc la question est : JÉSUS est-IL suffisant pour toi ? Ou bien l'oeuvre pour Le SEIGNEUR est-elle plus importante pour toi que Le SEIGNEUR de l'oeuvre ? »

Et l'oiseau chanteur dut admettre qu'il n'avait plus jamais le temps de chanter uniquement pour Le SEIGNEUR comme il le faisait par le passé. Avec tous ses voyages et ses concerts, il avait rarement le temps pour servir uniquement Le SEIGNEUR, tel qu'il le faisait avant qu'on ne découvre son talent. Maintenant le ministère était très grand, mais Le SEIGNEUR LUI-même était si négligé !!

« Je vois maintenant, » admit finalement l'oiseau chanteur. « Je me suis lancé dans le ministère, mais j'ai raté mon appel. »

« C'est souvent ainsi que cela se passe ! », dit la fleur.

L'oiseau chanteur et la fleur restèrent silencieux un bon moment.

« Que dois-je donc faire maintenant ? », murmura l'oiseau chanteur.

« Recommence là où tu étais au début », dit la fleur. « Le SEIGNEUR t'attend pour te rencontrer là-bas. »

Les deux s'embrassèrent, et l'oiseau chanteur retourna vers son nid, laissant derrière lui, dans le canyon, ce lourd fardeau qu'était son ministère. C'est ainsi que depuis ce jour, l'oiseau chanteur se consacra lui-même à servir Le SEIGNEUR, tel qu'il le faisait auparavant. Et Le SEIGNEUR lui donna à nouveau quelques beaux chants à chanter - juste pour LUI.

Chip Brogden

lundi 13 août 2012

Déjà les trompettes sont à la bouche !

 

« Alors les sept anges, qui avaient les sept trompettes

se préparèrent à sonner des trompettes. »




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