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vendredi 28 février 2014

L'Église conduite par le pasteur

Image Éternelmonberger

Par Frank Viola et George Barna -

Cet article est un extrait du nouveau livre de Frank Viola et George Barna: « Le christianisme paganisé - Éditions Oasis
 
La réforme protestante a donné un coup de poing au sacerdotalisme catholique romain. Cependant, ce n’était pas un coup fatal, mais seulement un changement sémantique. Les réformateurs ont retenu la règle de l’évêque unique. Le pasteur jouait maintenant le rôle de l’évêque. L’Église conduite par l’évêque a évolué en une Église conduite par le pasteur. Le pasteur a fini par être considéré comme la tête de l’Église à niveau local : l’ancien et le dirigeant. [1] Comme l’a dit un écrivain : « Dans le protestantisme, les prédicateurs ont une tendance à être les porte-parole et les représentants de l’Église et l’Église est souvent l’Église du prédicateur. C’est un grand danger et une menace pour la religion chrétienne, et ce n’est pas sans relation avec le cléricalisme. »[2]

Dans la rhétorique, les réformateurs ont décrié la séparation clergé/laïcs. Mais dans la pratique, ils la conservaient complètement. Comme le dit Kevin Giles : « Les différences entre les catholiques et les protestants étaient floues dans la pratique et la théologie. Dans ces deux sortes d’églises, le clergé était une classe à part; chez les deux, leur statut spécial était basé sur des initiatives divines (obtenues par médiation de différentes manières) et chez les deux, certaines tâches leur étaient réservées. »[3]
 
La tradition postbiblique de la règle de l’évêque unique, établie de longue date (et maintenant incarnée chez le pasteur) prévaut à l’heure actuelle, au sein de l’Église protestante. D’immenses facteurs psychologiques amènent les laïcs à penser que le ministère est la responsabilité du pasteur. C’est son boulot. Il est expert en la matière. Telle est fréquemment leur pensée.
 
Dans le Nouveau Testament, le mot employé pour ministre est diakonos. Il signifie « serviteur ». Mais ce mot a été dénaturé parce que les hommes ont transformé le ministère en un métier. On a pris le mot ministre pour le placer au même niveau que le mot pasteur sans aucune justification scripturaire. De même, prédication et ministère ont été mis sur le même pied que le sermon au pupitre, sans aucune justification biblique.
 

Comment le pasteur détruit la vie du corps

 
Les racines peu connues du pasteur contemporain étant désormais déterrées, concentrons-nous à présent sur les effets pratiques d’un pasteur sur le peuple de DIEU.
  • Note MAV: le chapitre du livre commence par un rappel historique de l’instauration progressive du système pastoral, tel que nous le connaissons aujourd’hui.
La distinction non-scripturaire entre clergé et laïcs a occasionné un mal indescriptible dans le corps de CHRIST. Elle a divisé la communauté des croyants entre chrétiens de première et de seconde classe. La dichotomie clergé/laïcs perpétue un horrible mensonge, à savoir que dans le service du SEIGNEUR, certains chrétiens ont plus de privilèges que d’autres.
 

Le ministère de l’homme unique est entièrement étranger au Nouveau Testament;

 
Mais on l’embrasse malgré tout alors qu’il étouffe notre fonctionnement. Nous sommes des pierres vivantes, pas des pierres mortes. Cependant, la fonction pastorale nous a transformés en pierres qui ne respirent pas.
 
Permettez-moi des allusions personnelles. Je crois que la fonction pastorale vous a volé le droit de fonctionner en tant que membre à part entière du corps de CHRIST. Elle vous a fermé la bouche et cloué sur un banc. Elle a déformé la réalité du corps, faisant du pasteur une bouche géante et vous transformant en une oreille minuscule.[4] Elle a fait de vous un spectateur tacite dont les compétences se résument à prendre des notes de sermon et passer le panier des offrandes.
 
Mais ce n’est pas tout. La fonction pastorale des temps modernes a renversé l’idée maîtresse de la lettre aux Hébreux : la fin de l’ancien sacerdoce. Elle a rendu inefficace l’enseignement de 1 Corinthiens 12 à 14, disant que chaque membre détient à la fois le droit et le privilège d’avoir un ministère dans une réunion d’Église. Elle a annulé le message de 1 Pierre 2 spécifiant que chaque frère et sœur est un sacrificateur (prêtre) en fonction.
 
Être prêtre en fonction ne signifie pas qu’on peut uniquement accomplir des formes de ministère fort limitées comme chanter des chants sur son banc, lever les mains pendant le culte, installer la présentation du power point ou enseigner une classe de l’école du dimanche. Ce n’est pas ainsi que le Nouveau Testament conçoit le ministère. Ces choses ne sont que des béquilles pour le ministère du pasteur. Comme l’a dit un exégète : « Une grande partie du culte protestant, jusqu’à nos jours, a également été contaminée par une irrésistible tendance à considérer l’adoration comme l’œuvre d’un pasteur (et peut-être de la chorale) avec la majorité des laïcs ayant très peu à faire si ce n’est chanter quelques cantiques et écouter pieusement et attentivement. »[5]
 
On s’attend à ce que les médecins et les avocats soient à notre service; mais on ne s’attend pas à ce qu’ils nous forment pour servir les autres. Pourquoi ? Parce qu’ils sont des experts avec une formation professionnelle. Malheureusement on considère le pasteur de la même façon. Tout cela fait violence au fait que chaque croyant est un prêtre. Non seulement devant DIEU mais aussi devant les autres.
 
Mais il y a quelque chose de plus. Le poste de directeur détenu par le pasteur contemporain rivalise avec celui de CHRIST en fonction dans Son Église. Il occupe illégitimement l’unique place de centralité et de direction parmi le peuple de DIEU. Une place qui n’est réservée qu’à une seule Personne : Le SEIGNEUR JÉSUS. JÉSUS-CHRIST est l’unique tête de l’Église et Il a le dernier mot en ce qui la concerne. [6] Par sa position, le pasteur déplace et supplante la direction de CHRIST en se positionnant lui-même comme le chef humain de l’Église.
 
À cause de cela, rien ne fait autant obstacle à l’accomplissement du plan éternel de DIEU que le rôle actuel des pasteurs. Pourquoi cela ? Parce que ce plan vise essentiellement à faire de CHRIST le chef visible manifesté dans l’Église à travers le fonctionnement libre, ouvert de chaque membre du corps dans une participation mutuelle.[7] À partir du moment où le poste de pasteur est présent dans une Église particulière, celle-ci n’aura qu’une faible chance d’assister à une chose aussi glorieuse.
 

Comment le pasteur se détruit 

 
Non seulement le pasteur contemporain fait du mal au peuple de DIEU, mais il s’en fait aussi à lui-même. La fonction de pasteur a pour effet de broyer une grande partie de ceux qui entrent dans ses paramètres. Dépression, épuisement, stress, et effondrement émotionnel surviennent à des taux anormalement élevés parmi les pasteurs. À l’heure où ces choses sont écrites, on dénombre plus de 500,000 pasteurs rémunérés servant dans les Eglises aux États-Unis.[8] Cette masse importante de professionnels religieux a donné lieu à des statistiques qui font réfléchir, attestant du danger mortel de la charge de pasteur :
  • 94 % se sentent obligés d’avoir une famille idéale.
  • 90 % travaillent plus de quarante-six heures par semaine.
  • 81 % disent qu’ils ne passent pas assez de temps avec leur épouse.
  • 80 % croient que le ministère pastoral a un effet négatif sur leur famille.
  • 70 % n’ont pas d’ami intime dans leur entourage.
  • 70 % ont une estime d’eux-mêmes inférieure à celle qu’ils avaient au début de leur ministère.
  • 50 % se sentent incapables de faire face aux exigences de la tâche. [9]
  • 80 % sont découragés ou sont aux prises avec la dépression.
  • Plus de 40 % rapportent qu’ils souffrent d’épuisement, de programmes fous et d’attentes surréalistes. [10]
  • 33 % considèrent le ministère pastoral comme une réelle menace pour la famille. [11]
  • 33 % ont sérieusement envisagé de quitter leur poste l’année dernière. [12]
  • 40 % de pasteurs démissionnent pour cause d’épuisement. [13]

On s’attend à ce que la plupart des pasteurs jonglent avec seize tâches importantes à la fois. [14] Et la plupart croulent sous la pression. C’est la raison pour laquelle, chaque mois, 1,400 ministres du culte de toutes les dénominations à travers les États-Unis sont renvoyés ou forcés à démissionner sous la pression. [15] Au cours des vingt dernières années, la durée moyenne d’un ministère pastoral est passée de sept ans à seulement un peu plus de quatre ans ! [16]
 
Malheureusement, peu de pasteurs ont fait le rapprochement avec leur fonction pour découvrir que c’est elle qui provoque cette turbulence sous-jacente. [17] En deux mots : JÉSUS-CHRIST n’a jamais souhaité qu’une personne porte toutes les casquettes qu’un pasteur contemporain est censé porter. Il n’a jamais envisagé d’imposer à quiconque un tel fardeau.
 
Les exigences du ministère pastoral sont écrasantes. À tel point qu’elles finissent par les vider jusqu’à provoquer un dessèchement mortel. Imaginez-vous un seul instant en train de travailler pour une compagnie qui vous paie sur la base de la satisfaction de votre personnel. Que se passerait-il si votre salaire dépendait de la manière dont vous savez les amuser, de votre degré d’amabilité, de la popularité de votre femme et de vos enfants, de votre élégance vestimentaire, et de la perfection de votre conduite ?
 
Pouvez-vous imaginer le stress absolu dans lequel vous seriez ? Pouvez-vous voir comment une telle pression vous pousserait à jouer un rôle prétentieux : tout cela pour garder votre pouvoir, votre prestige, et la sécurité de votre emploi ? (C’est pour cette raison que tant de pasteurs sont totalement réfractaires à recevoir de l’aide.) [18]
 
Le métier de pasteur impose des types de comportement comme dans toutes les autres professions, que l’on soit professeur, docteur ou avocat. Cette profession dicte aux pasteurs comment s’habiller, parler et agir. C’est une des raisons majeures pour lesquelles beaucoup de pasteurs vivent des vies très artificielles.
 
À cet égard, le rôle pastoral encourage la malhonnêteté. Les membres de l’assemblée s’attendent à ce que leur pasteur soit toujours en forme, entièrement spirituel et disponible sur le champ. Ils s’attendent également à ce que sa famille soit parfaitement disciplinée. De plus, il ne doit jamais donner l’impression d’être rempli de ressentiment ou d’amertume. [19] Beaucoup de pasteurs jouent ce rôle comme les acteurs d’une tragédie grecque. [20]
 
Sur des bases de témoignages personnels, j’ai entendu dire par d’anciens pasteurs, qu’un grand nombre d’entre eux, sinon la plupart, ne peuvent pas rester en fonction sans être corrompus à un certain niveau. La politique de coercition endémique vis-à-vis de leur fonction constitue un énorme problème qui isole une grande partie d’entre eux et empoisonne leurs relations avec les autres.
 
Dans un article perspicace adressé à des pasteurs, intitulé « Prévenir l’épuisement du clergé », l’auteur fait d’étonnantes suggestions. Ses conseils aux pasteurs nous donnent un clair aperçu de la politique de coercition qui va de pair avec le ministère pastoral. [21] Il supplie les pasteurs « d’avoir une communion fraternelle avec les membres du clergé d’autres dénominations. Ces personnes ne peuvent pas vous nuire d’un point de vue ecclésiastique, parce qu’elles ne font pas partie de votre cercle officiel. Elles n’ont aucune ficelle politique à tirer pour vous détruire ». [22]
 
La solitude professionnelle est un autre virus qui se répand à grande échelle parmi les pasteurs. Le fléau du cavalier solitaire mène certains ministres du culte à se diriger vers d’autres carrières. Elle en mène d’autres à des destins plus cruels. [23]
 
Toutes ces pathologies trouvent leurs racines dans l’histoire du pastorat. Il y a de « la solitude au sommet » parce que DIEU n’a jamais eu l’intention de placer quiconque au sommet si ce n’est Son FILS ! Résultat : En réalité, le pasteur contemporain tente de prendre entièrement à son compte les cinquante-huit exhortations du Nouveau Testament qui mentionnent « les uns les autres ». [24] Pas étonnant que la majorité d’entre eux finisse par être écrasée sous le poids. [25]
 

Conclusion

 
Le pasteur contemporain est l’institution la moins remise en question dans le christianisme du XXIème siècle. Pourtant, pas le moindre atome des Écritures n’appuie l’existence de cette fonction !
 
Le pasteur contemporain est plutôt issu de la règle de l’évêque unique établie au départ par Ignace et Cyprien. L’évêque est devenu le presbytre local. Au Moyen Âge, le presbytre est devenu le prêtre catholique. Pendant la Réforme, il s’est transformé en « ministre », « prédicateur », pour devenir finalement « le pasteur », l’homme dont dépend tout le protestantisme. Pour résumer cela en une seule phrase : le pasteur protestant n’est rien de plus qu’un prêtre catholique légèrement réformé. (Une fois de plus, je parle de la fonction et non d’une personne en particulier.)
 
Les prêtres catholiques avaient sept fonctions à l’époque de la Réforme : la prédication, les sacrements, les prières pour le troupeau, une vie pieuse, la discipline, les rites de l’Église, l’aide aux démunis, et la visite des malades. [26] Le pasteur protestant se charge de toutes ces responsabilités, sans parler des événements civiques qu’il bénit quelquefois.
 
C’est le fameux poète John Milton qui a le mieux exprimé cette pensée en disant : « Un nouveau presbytre n’est qu’un ancien prêtre en gros caractères ! » [27] Ce qui signifie : le pasteur contemporain n’est qu’un ancien prêtre, écrit en plus gros caractères !
 

Approfondissements

 
1. Vous faites remarquer que les églises primitives bénéficiaient de la supervision d’implanteurs d’église qui ne restaient pas longtemps parmi elles, ceci n’était-il pas dû au fait que les leaders formés étaient rares en ce temps-là et devaient se partager entre plusieurs églises ? (Ce qui est encore le cas aujourd’hui dans de nombreuses parties du monde.)
 
Non. Les implanteurs d’église partaient délibérément afin que l’église puisse fonctionner sous la direction de CHRIST. Si un implanteur d’église reste dans une église, les membres de celle-ci s’attendent naturellement à ce qu’il la dirige. Le fonctionnement au moyen de tous ses membres est ainsi bridé. C’est toujours le cas aujourd’hui. Le modèle qui se détache dans tout le Nouveau Testament est que les implanteurs (ouvriers apostoliques) partaient toujours après avoir posé les fondations. Pour plus de détails, lisez « La vie normale de l’église » de Watchman Nee (Éditions Fleuve de vie).
 
2. Jacques 3:1 dit, « Mes frères, ne soyez pas nombreux à enseigner; vous le savez : nous qui enseignons, nous serons jugés plus sévèrement. » 1 Corinthiens 12:27-31 déclare clairement que le Saint-Esprit a donné des dons différents à chaque personne (tout le monde n’a pas le don d’être apôtre, prophète, ou enseignant, et chaque croyant a une fonction différente.) Ces versets n’appuient-ils pas l’idée que DIEU n’appelle que quelques-uns à prêcher, à enseigner et à exercer un ministère envers l’église en général ?
 
Si, absolument. Nous sommes d’accord avec le fait qu’il y a des enseignants, des prédicateurs, des prophètes, des apôtres, des évangélistes et même des bergers dans l’église de JÉSUS-CHRIST. Cependant, l’office pastoral contemporain ne cadre pas avec la vision que donnent ces textes. En fait, étant donné que l’on attend des pasteurs qu’ils endossent tellement de rôles à la fois, ils doivent souvent exercer un ministère qui va au-delà de leurs dons. Ce n’est pas juste, ni pour eux ni les membres du corps qui possèdent précisément ces dons et n’ont pas la permission de les exercer.
 
3. Bien que vous qualifiiez l’ordination de rite chrétien protocolaire ayant des racines païennes, ce procédé nous assure toutefois que les dirigeants d’église possèdent une compréhension correcte des Écritures et s’engagent publiquement pour la croissance de l’église. Dès lors, l’ordination ne sert-elle pas de protection pour les membres d’une église ?
 
Cette question est basée sur l’hypothèse que le système clérical moderne représente le modèle du ministère chrétien. Comme nous l’avons démontré, les chrétiens primitifs ne connaissaient pas le concept même de clergé. Et encore moins celui de son ordination. Les ouvriers apostoliques reconnaissaient des anciens au niveau local dans certaines églises. (Actes 20:28, 1 Timothée 3, et Tite 1 décrivent les qualités de ces anciens.) Et les églises envoyaient des ouvriers apostoliques pour exécuter l’œuvre d’implantation d’églises. Cependant, ces pratiques n’ont pas beaucoup en commun avec les cérémonies d’ordination modernes, qui élèvent des chrétiens au-dessus des autres.
 
4. Que voulez-vous dire lorsque vous dites que beaucoup de pasteurs (sinon la plupart) ne peuvent pas conserver leur poste sans courir le risque d’être « corrompus à un certain stade. » ? Quelques-unes des personnes les plus pieuses et des plus consacrées que je connaisse sont des pasteurs qui travaillent incroyablement dur pour le Royaume.
 
Nous connaissons aussi beaucoup de pasteurs travailleurs, pieux et consacrés. Mais nous connaissons également d’innombrables pasteurs ayant admis, souvent assez tard au cours de leur carrière, qu’ils avaient été corrompus par leur poste à un certain stade. Certains nous ont fait cette confession personnelle : « Cela ne m’a pas affecté pendant des années, mais après un moment, cela a commencé à me changer sans que je le réalise. » Ils ont expliqué comment ils sont arrivés à vouloir plaire à tout le monde, tentant de jouer un rôle pour leur « auditoire » et de maintenir une certaine image. Cette observation n’a rien à voir avec la motivation d’un pasteur. Il s’agit plutôt de la puissante influence d’un système anti biblique.
 
Ceci mis à part, la vraie question est : devons-nous cautionner un rôle ou un poste n’ayant aucune base dans le Nouveau Testament ? Si la fonction ou le rôle pastoral représente une évolution divinement inspirée, alors certes, nous le cautionnerons. Mais si ce n’est pas le cas, ne soyons pas surpris d’apprendre que cela a des effets nuisibles sur ceux qui remplissent ce rôle.
 
5. Que diriez-vous aux pasteurs qui lisent ce chapitre et se sentent attaqués personnellement ?
 
Nous n’avons pas à cœur de dénigrer les pasteurs ou les ministres du culte quels qu’ils soient. Nous pensons que la plupart d’entre eux sont appelés par DIEU, aiment DIEU et sont les serviteurs de Son peuple. Cependant nous comprenons que certains pasteurs peuvent se sentir attaqués en lisant ce chapitre. Nous pensons que dans certains cas, c’est parce que leur identité est trop attachée à leur position, ce qui n’est pas surprenant si nous considérons la structure et le système de direction que nous avons instaurés et transmis pendant des années. Les pasteurs qui se sentent sûrs d’eux dans leur position ou dans leur rôle ne devraient pas se sentir menacés en lisant ce livre. Nous ne revendiquons pas l’infaillibilité de nos conclusions. Nous demandons simplement à nos lecteurs de les prendre en considération.
 
[1] Beaucoup d’églises réformées font la distinction entre « les anciens qui enseignent » et les « anciens qui dirigent ». Ceux qui enseignent occupent la position traditionnelle d’évêque ou de ministre, alors que ceux qui dirigent tiennent les rênes de l’administration et de la discipline … Cette forme d’administration d’église fut exportée en Nouvelle Angleterre en provenance de l’Europe. (Hall, Faithful Shepherd, p.95). En fin de compte, à cause de l’impopularité de la fonction, on a laissé tomber les anciens qui dirigent et les anciens qui enseignent sont restés. C’était également vrai chez les églises baptistes du XVIIIème et du XIXème siècle. La plupart du temps, ces églises manquaient de ressources financières pour soutenir un « ministre. » De cette manière, vers la fin du XIXème siècle, les églises évangéliques ont adopté la tradition du « pasteur en solo ». Mark Dever, A Display of God’s Glory (Washington DC: Center for Church Reform, 2001), 20; R. E. H. Uprichard, « The Eldership in Martin Bucer and John Calvin, » Irish Biblical Studies Journal (June 18, 1996): 149, 154. Ainsi le pasteur en solo dans les églises évangéliques a été l’évolution d’une pluralité d’anciens dans la tradition réformée.
 
[2] Niebuhr and Williams, Ministry in Historical Perspectives, p.114. Le prétendu « prédicateur laïc » a émergé des réveils évangéliques du dix-huitième siècle (p. 206).
 
[3] Kevin Giles, Patterns of Ministry among the First Christians (New York: HarperCollins, 1991), p.195–196.
 
[4] Pour transformer cette tragédie en question biblique : « S’ils étaient tous un seul organe, où serait le corps ? » (1 Corinthiens 12:19).
 
[5] Davies, New Westminster Dictionary of Liturgy and Worship, p.292.
 
[6] À cet égard, et contrairement à l’opinion publique, le pasteur n’est pas « le cervelet qui centralise les messages à communiquer, les fonctions à coordonner, et les réponses à donner de la Tête au Corps. » Et il n’est pas « celui qui communique avec précision à la Tête les besoins venant du corps. » Le pasteur est décrit en ces termes fort imagés dans le livre de David L. McKenna : The Ministry’s Gordian Knot, » Leadership, Hiver 1980, p.50–51.
 
[7] Le plan éternel est mentionné dans Éphésiens 3:11. Pour une discussion complète de ce plan, voir le livre de Frank God’s Ultimate Passion …
 
[8] The Barna Group, « A Profile of Protestant Pastors, » The Barna Update, 25 septembre 2001, http://www.barna.org. La moitié de ces églises ont moins de 100 membres actifs. (« Flocks in Need of Shepherds », The Washington Times, 2 juillet 2001).
 
[9] H. B. London and Neil B. Wiseman, Pastors at Risk (Wheaton, IL: Victor Books, 1993); « Is the Pastor’s Family Safe at Home ? » Leadership Fall 1992; Physician Magazine, septembre/22 octobre 1999; The Barna Group, « Pastors Feel Confident in Ministry, But Many Struggle in their Interaction with Others, » [Les pasteurs se sentent en confiance dans leur ministère, mais beaucoup peinent à interagir avec les autres] The Barna Update, 10 juillet 2006. www.barna.org.
 
[10] Compilation d’enquêtes à partir d’une mise au point sur les rassemblements de familles de pasteurs.
 
[11] Fuller Institute of Church Growth (Pasadena: Fuller Theological Seminary, 1991).
 
[12] Larry Witham, « Flocks in Need of Shepherds, » Washington Times, 2 juillet 2001.
 
[13] Vantage Point, Denver Seminary, 2 juin 1998.
 
[14] The Barna Group, « A Profile of Protestant Pastors, » The Barna Update, 25 septembre 2001. Ces seize tâches comprennent la vision de lancement, l’identification et la formation de dirigeants, la prédication et l’enseignement, la collecte de fonds, le service auprès des nécessiteux, la proposition de stratégies et de planning, l’organisation d’activités d’églises et de programmes, la supervision de toute l’administration, la gestion du personnel et des volontaires, la résolution des conflits, la représentation de la congrégation dans la communauté, la dispensation de soins et de conseils pour la congrégation, l’évangélisation des perdus, l’administration des sacrements, et la formation de disciples.
 
[15] Ibid. Du 2 au 6 juillet 2001, The Christian Citizen (novembre 2000) a rapporté que 1,400 pasteurs quittent le ministère pastoral chaque mois. Dans la même veine, The Washington Times a diffusé une série de cinq articles sur « la crise du clergé » qui balaie l’Amérique (par Larry Witham). Voici ce qu’on y disait: Dans ce pays, très peu de membres du clergé sont jeunes. 8 % seulement ont 35 ans et en dessous. Sur les 70,000 étudiants enrôlés dans les 237 séminaires théologiques accrédités de la nation, un tiers seulement veut diriger une église en tant que pasteur. Le pastorat attire un plus grand nombre de candidats plus âgés, habituellement ceux qui arrivent après avoir quitté un travail sans perspective d’avenir ou subi un divorce. De la même manière, une pénurie de membres du clergé a frappé la plupart des principales églises protestantes au Canada. « Alors que cela peut être personnellement enrichissant d’exercer un ministère auprès de ses ouailles, c’est aussi intimidant pour une seule personne (et pour peu d’argent) de répondre à des attentes en tant que théologien, conseiller, orateur public, administrateur et organisateur d’une communauté » (Douglas Todd, « Canada’s Congregations Facing Clergy Shortage, » Christian Century, 10 octobre 2001,13).
 
[16] Le Barna Group, données tirées des études sur les élections de pasteur menées de 1984 jusqu’à 2006.
 
[17] Le marketing pour The Zondervan 2002 Pastor’s Annual, a employé cette promotion ironique : « L’homme travaille du lever au coucher du soleil, mais le travail d’un pasteur n’est jamais terminé. C’est parce qu’il doit porter tant de casquettes différentes : prédicateur, enseignant, conseiller, administrateur, conducteur de louange, et souvent réparateur de meubles également ! Pour les pasteurs désireux d’avoir de l’aide avec certaines de ces casquettes, nous avons exactement ce qu’il vous faut ici au Christianbook.com. »
 
[18] Pour un compte-rendu sur les première des pressions psychologiques du pastorat moderne, voir : C. Welton Gaddy, A Soul Under Siege : Surviving Clergy Depression (Philadelphia: Westminster, 1991).
 
[19] Larry Burkett, « First-Class Christians, Second-Class Citizens, » East Hillsborough Christian Voice, février 2002, 3.
 
[20] Je me rends compte que les pasteurs ne jouent pas tous ce rôle. Mais le petit nombre qui parvient à résister à cette incroyable pression constitue, semble-t-il, l’exception à la règle.
 
[21] De façon alarmante, 23 % des membres du clergé protestant ont été renvoyés au moins une fois, et 41 % des congrégations ont renvoyé au moins deux pasteurs. Étude faite par Leadership, imprimée dans G. Lloyd Rediger’s Clergy Killers: Guidance for Pastors and Congregations Under Attack (Philadelphia: Westminster/John Knox, 1997).
 
[22] J. Grant Swank, « Preventing Clergy Burnout, » Ministry, novembre1998, p.20.
 
[23] Larry Yeagley, « The Lonely Pastor, » Ministry, septembre 2001, 28; Michael L. Hill and Sharon P. Hill, The Healing of a Warrior : A Protocol for the Prevention and Restoration of Ministers Engaging in Destructive Behavior (Cyberbook, 2000).
 
[24] Pour une liste des exhortations « réciproques », voir Viola, Who is Your Covering ? Ch.1. Par exemple : Aimez-vous les uns les autres (Romains 13:8); prenez-soin les uns des autres (1 Corinthiens 12:25); soyez serviteurs les uns des autres (Galates 5:13); recherchons ce qui contribue à l’édification mutuelle (Romains 14:19); supportez-vous les uns les autres (Éphésiens 4:2); exhortez-vous les uns les autres (Hébreux 3:13), etc.
 
[25] Searching Together 23, no.4, Hiver 1995, examine cette question dans le détail.
 
[26] Johann Gerhard dans Church Ministry par Eugene F. A. King (St. Louis : Concordia Publishing House, 1993), p.181.
 
[27] Du poème de Milton (1653) « On the New Forcers of Conscience under the Long Parliament. »

mercredi 26 février 2014

samedi 22 février 2014

Avez-vous la paix dans votre vie ?

 

D'où le monde tire-t-il sa paix ? Quand tout va bien, quand l'argent est à la banque, quand on est encore jeune et beau, alors on a la paix. Ensuite, que se passe-t-il ? Notre monde vient à s'effondrer et nous nous rendons compte que nous n'avons aucune vraie paix. JÉSUS CHRIST seul donne la vraie paix ...



mardi 18 février 2014

Une liste de fausses espérances religieuses qui en enverront beaucoup en enfer

Image Éternelmonberger
 

Une liste de fausse espérances religieuses qui en enverront beaucoup en enfer


 
La Bible avertit qu’il y a beaucoup de faux convertis qui s’accrochent à un faux espoir (Matthieu 7:13-15) et donc voici une liste de fausses espérances religieuses qui peuvent envoyer les gens en enfer. Quand vous les lirez, « Examinez-vous vous-mêmes pour voir si vous êtes dans la foi. » (2 Cor 13:5) et assurez-vous que vous ne croyez pas en une fausse espérance. Votre éternité est en jeu.

 

Sélectionnez une question ci-dessous :

1. Être né dans une famille chrétienne.

 
Être élevé dans une maison chrétienne ne fait pas de quelqu’un un enfant de DIEU. JÉSUS a dit : « Mais à tous ceux qui L’ont reçu, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de DIEU, à ceux qui croient en Son Nom, et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de DIEU. » (Jean 1:12-13)
 
Les Pharisiens croyaient en leur origine spirituelle, qu’ils avaient Abraham « pour père » (Jean 8:33) cependant Jean Baptiste les a averti : « et n’imaginez pas pouvoir dire : nous avons Abraham pour père » (Matt 3:9) et JÉSUS les a averti « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. » (Jean 8:44)
 
Quand quelqu’un donne un témoignage du genre : « J’ai toujours été chrétien », cela devrait commencer à faire sonner l’alarme parce que JÉSUS a averti « si vous ne vous convertissez … vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » (Matt 18:3) Or, il peut arriver que quelqu’un qui a grandi dans la foi chrétienne présente les preuves d’une vraie conversion mais ne soit pas exactement sûr de la date de sa conversion, parce qu’il peut regarder en arrière à plusieurs moments dans sa vie où il a pu être converti. Mais alors qu’il peut y avoir plus d’une occasion dans sa vie où il s’est converti, il ne peut pas y en avoir zéro. Le salut sort « des ténèbres pour aller à Son admirable lumière » (1 Pierre 2:9). Donc il devrait être capable de se remémorer les moments où cela a pu arriver.
 
Note : 2 Tim 3:15 est souvent cité pour dire que Timothée ne connaissait pas de moment de conversion ou s’était d’une manière ou d’une autre converti graduellement, mais c’est lire quelque chose dans ce texte qui n’y est simplement pas.
 

2. Être baptisé et rejoindre l’Église.

 
Dans Actes 8, après avoir entendu la prédication de Philippe (v12), Simon le magicien « crut, et après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe » [a rejoint les disciples / l’église]. Mais au verset 21, Pierre lui dit « Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant DIEU. »
 
Donc, être baptisé et rejoindre une église n’est PAS une conversion.
 

3. Avoir une compréhension intellectuelle de l’Évangile  /  une croyance intellectuelle de la doctrine biblique.

 
« Tu crois qu’il y a un seul DIEU, tu fais bien. Les démons le croient aussi – et ils tremblent. » (Jacques 2:19)
 
Et les démons ont crié à JÉSUS : « Que veux-tu de nous, Fils de DIEU ? Es-Tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » (Matt 8:29) montrant qu’ils savaient qui était JÉSUS, qu’il y avait un jugement qui venait, et qu’il y a un endroit de tourments pour les méchants.
 
La foi commence en ayant une compréhension correcte de l’Évangile. Cependant, la conversion est plus que simplement avoir les faits exacts.
 

4. Être pasteur, ou servir dans une église ou faire de l’évangélisation.

 
JÉSUS a averti « Beaucoup me diront en ce jour-là : SEIGNEUR, SEIGNEUR ! N’est-ce pas en Ton Nom que nous avons prophétisé, en Ton Nom que nous avons chassé des démons, en Ton Nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? » (Matt 7:22) Ces personnes étaient occupées pour l’église, mais dans le verset d’après, JÉSUS leur déclare « Je ne vous ai jamais connus : retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matt 7:23) Remarquez aussi, JÉSUS ne leur dit pas qu’Il les avait connus une fois mais qu’ils ont perdu leur salut, mais plutôt qu’Il ne les a jamais connus. Même s’ils professaient CHRIST comme leur « SEIGNEUR, SEIGNEUR » (v21) et étaient très actifs dans le service (v22) ils n’ont jamais été réellement convertis au tout début.
 

5. La réformation morale.

 
Les Pharisiens étaient considérés par les masses comme étant des personnes de haute moralité (Matt 5:20), et quelqu’un peut se purifier lui-même beaucoup à l’extérieur sans être converti (Matt 23:27). Le jeune homme riche bien qu’il faisait un bon boulot en gardant les commandements (Matt 19:20), et Paul avant sa conversion (Rom 7:9) se sentaient « vivants » et semblaient moralement bons avant que l’ESPRIT de DIEU ait travaillé dans leur cœur.
 
Quand JÉSUS au dernier repas a dit : « l’un de vous Me trahira » (Jean 13:21), les disciples n’ont pas tous désigné Judas et dit « c’est lui », mais il est dit qu’ils « se demandaient de qui Il parlait » (Jean 13:22), révélant que Judas avait dû être extérieurement moral de caractère.
 
Beaucoup d’incroyants cessent de boire, de fumer, de parler mal, etc. La réformation morale N’EST PAS la conversion.
 

6. Avoir une expérience émotionnelle, que ce soit la joie ou la conviction.

 
Dans la parabole du semeur, JÉSUS a parlé de ceux qui entendent sur le sol rocailleux « qui, quand ils entendent la Parole, la reçoive avec joie. » Ils ont eu une expérience émotionnelle de joie en entendant l’Évangile, cependant, le verset continue : « mais ils n’ont pas de racines en eux-mêmes, ils croient pendant un moment, et au temps des épreuves ils chutent »
 
Ceux qui entendent sur le sol rocailleux « reçoivent » la Parole « avec joie » et donc ont une expérience émotionnelle, ils « croient pendant un moment » mais ne sont PAS réellement convertis, comme il (v15) nous est dit que seuls ceux qui écoutent « sur la bonne terre » portent des fruits de conversion, et les faux convertis sont semés par le diable (Matt 13:39).
 
Judas aussi a eu une expérience émotionnelle et était convaincu, « Alors Judas, qui L’avait livré, voyant qu’Il était condamné, fut pris de remords » (Matt 27:3) mais il ne fut PAS converti. Ésaü a eu une expérience émotionnelle, mais ne fut PAS converti car « il n’y eu plus de possibilité de repentance, bien qu’il l’ait cherché avec larmes » (Hé 12:17)
 
Félix a eu une expérience émotionnelle. Quand Paul lui a prêché l’Évangile et lui a parlé de « justice, maitrise de soi et du jugement à venir » (Actes 24:25) il est dit que « Félix fut saisi de crainte » mais il ne fut PAS converti.
 

7. Être guéri.

 
Quand JÉSUS a guéri les dix lépreux, seulement un fut converti et revint pour rendre gloire, les neuf autres, bien que guéris, étaient toujours perdus.
 
« Au cours de Son voyage vers Jérusalem, JÉSUS passait entre la Samarie et la Galilée. Comme Il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à Sa rencontre et se tenaient à distance. Ils élevèrent la voix et dirent, « JÉSUS, Maître, aie pitié de nous ! » En les voyant, Il leur dit : Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent purifiés. L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas et glorifia DIEU à haute voix. Il tomba face contre terre aux pieds de JÉSUS et Lui rendit grâce. C’était un Samaritain. JÉSUS prit la parole et dit : Les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Mais les neuf autres, où sont-ils ? Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à DIEU ? Puis Il dit : lève-toi, va; ta foi t’a sauvé. » (Luc 17:11-19)
 
La guérison surnaturelle peut amener à la conversion. « La bonté de DIEU te pousse à la repentance » (Rom 2:4) mais ce n’est pas la conversion. Sur les dix lépreux guéris par JÉSUS, seul un a été sauvé.
 

8. Voir une vision surnaturelle ou avoir une rencontre avec un ange.

 
Beaucoup croient faussement aux « expériences de mort imminente » qu’ils ont eues où ils ont « vu une lumière brillante » ou ils ont eu une vision, un rêve ou une rencontre avec un ange, mais ce n’est pas la conversion et la Bible avertit « Satan se déguise en ange de lumière » (2 Cor 11:14)
 

9. Être béni de choses matérielles / de richesses / d’argent.

 
Dans Matthieu 19, quand JÉSUS a dit au jeune homme riche d’abandonner ses richesses pour suivre CHRIST, il est dit « il partit très attristé, car il avait de grands biens. »
 
Cet homme était très riche mais il n’était pas converti. En fait, son argent et ses biens étaient la chose principale qui l’empêchait d’avoir la vie éternelle avec CHRIST. « Je vous dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » (Matthieu 19:24) et dans Luc 12:13-21, JÉSUS a raconté la parabole du riche insensé.
 
« Mais Pierre lui dit : je ne possède ni argent ni or. » (Actes 3:6)
 
JÉSUS a dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais Le Fils de l’homme n’a pas où reposer Sa tête. » (Matt 8:20) donc les bénédictions matérielles ne sont pas une preuve de la faveur de DIEU, et la pauvreté financière et les épreuves ne sont pas non plus une indication du mécontentement de DIEU.
 
Les faux enseignants du mouvement de la prospérité ont prétendu que JÉSUS avait dû être riche financièrement, « parce qu’Il avait un trésor » et ils disent « seule une personne riche a besoin d’un trésorier ». Cependant, Judas portait simplement la bourse pour les disciples, et qu’il ait trahi JÉSUS pour juste « trente pièces d’argent » (Matt 26:15), ce qui est moins que trois mois de salaire d’un simple travailleur, révèle qu’il ne devait pas y avoir beaucoup d’argent dans la bourse, autrement il n’aurait pas été tenté par un si petit montant et serait juste parti avec la bourse.
 

10. Garder la loi / Le légalisme (Croire dans les œuvres).

 
Beaucoup croient faussement qu’ils sont de « bonnes personnes » ou « qu’ils gardent les commandements » ou certaines règles, mais la Bible dit « Car nul ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi » (Rom 3:20)
 
Pour être justifié par la loi / garder les règlements, on devrait garder la loi de DIEU à la perfection à chaque moment de notre vie car « Maudit soit quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, pour le mettre en pratique » (Gal 3:10) mais « tous ont péché et sont privés de la gloire de DIEU » (Rom 3:10)
 
Toute « bonne œuvre » que nous faisons pour essayer de gagner la faveur de DIEU est comme « un vêtement impur » (Ésaïe 64:5) car la réalité est qu’en essayant de gagner la faveur de DIEU par nos œuvres, c’est comme essayer de soudoyer un juge, mais DIEU n’est pas corrompu et donc n’acceptera pas les pots-de-vin de l’homme car seul « le méchant accepte le cadeau » (Prov 17:23)
 

11. Écouter des prédications radicales tranchantes.

 
Certaines personnes croient faussement qu’elles sont « ok » parce qu’elles écoutent régulièrement des pasteurs comme Paul Washer et Tim Conway qui prêchent un message dur et sans compromis. Cependant, Judas écoutait régulièrement la prédication dure et sans compromis de JÉSUS, mais il n’était PAS converti.
 

12. Avoir des réponses à vos prières.

 
Par la miséricorde de DIEU, Caïn a eu la réponse à sa prière (Gen 4:13-15) mais il n’était PAS converti (v5, v16), et aussi les dix lépreux ont vu la réponse à leur prière et ont été guéris (Luc 17:11-19), mais un seul a été converti. Donc, alors que DIEU peut occasionnellement accorder des réponses aux prières de gens inconvertis, et dans de tels cas « La bonté de DIEU te pousse à la repentance » (Rom 2:4), néanmoins, obtenir réponse à une prière n’est PAS une conversion.
 

13. Avoir « opinions religieuses : chrétien » sur votre Facebook ou l’équivalent.

 
Dire simplement que l’on est chrétien ne fait pas de nous un chrétien. JÉSUS a dit qu’au jour du jugement beaucoup diront être chrétiens (Matt 7:21-22), mais JÉSUS « leur déclarera : Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité. » (v23)
 
C’est tordre les paroles de JÉSUS de prendre « C’est pourquoi, quiconque Me confessera devant les hommes, Je le confesserai Moi aussi devant Mon PÈRE qui est dans les cieux » (Matt 10:32) et de Lui faire dire que simplement professer être chrétien fait de nous un chrétien, quand en fait, ils Le renient continuellement par leur style de vie. La Bible dit : « Celui qui commet le péché est du diable » (1 Jean 3:8) et comme JÉSUS a dit : « Pourquoi M’appelez-vous « SEIGNEUR, SEIGNEUR » et ne faites-vous pas ce que Je vous dis ? » (Luc 6:46)
 

14. Faire une « prière du pécheur » ou l’équivalent, « accepter JÉSUS », « prendre une décision pour JÉSUS » ou remonter l’allée de l’église.

 
Beaucoup croient faussement qu’ils sont sauvés parce qu’ils ont répété une sorte de « prière du pécheur », ou / et qu’ils ont écrit l’heure et la date à laquelle ils l’ont fait dans leur Bible. Mais on ne doit croire à rien de tout cela. Quand le jeune homme riche a demandé à JÉSUS « que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? » (Marc 10:17), Il n’a pas répondu « répète juste cette prière après Moi », mais qu’il devait abandonner ses idoles « et venir, prendre sa croix et Me suivre » (Marc 10:21). Une personne est sauvée par CHRIST et pas par le résultat d’une œuvre qu’elle a faite (Éph 2:8-9). C’est une torsion de « si vous confessez de votre bouche que JÉSUS est SEIGNEUR et croyez dans votre cœur que DIEU L’a ressuscité des morts, vous serez sauvés. » (Rom 10:9) pour lui faire dire d’une façon ou d’une autre que quelqu’un est sauvé juste parce qu’il a « fait une prière du pécheur » ou « pris une décision pour JÉSUS ». Le contexte de cette citation est qu’elle a été écrite à une église, dans la Rome impériale, qui endurait beaucoup de persécutions (Rom 8:35-36) et que confesser être un chrétien avait pour conséquences la mort, la torture ou l’emprisonnement.
 
JÉSUS a dit qu’au jour du jugement, que ceux qui Le confessent de leur bouche n’entreront pas tous dans les cieux « Quiconque Me dit : SEIGNEUR, SEIGNEUR, n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de Mon PÈRE qui est dans les cieux » (Matt 7:21). Ces personnes sont convaincues qu’elles sont sincères et elles font beaucoup d’œuvres « dans le Nom de JÉSUS » (v22). Cependant, JÉSUS « leur déclarera : Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité. » (v23). Et JÉSUS ne dit pas à ces « beaucoup » (v22) qui confessent JÉSUS comme SEIGNEUR de leur bouche, qu’ils ont été sauvés avant, mais qu’ils ont perdu leur salut, mais plutôt « Je ne vous ai jamais connus » (v23). Ils n’ont jamais été convertis au tout début.
 
Quelqu’un confessant simplement qu’il croit et dit « je sais dans mon cœur que je suis sauvé » ne veut pas dire qu’il est converti, car la Bible avertit « Le cœur est tortueux par-dessus tout. » (Jé 17:9)
 

15. Un pasteur m’a dit que je suis sauvé ou « bienvenu dans la famille de DIEU ».

 
Alors que la vie d’une personne dans le temps donnera les preuves qu’elle est réellement sauvée ou ne l’est pas (Matt 7:16), on ne peut pas être sûr de l’état de l’âme d’une autre personne car ni un pasteur, ni un simple homme, peut vraiment voir dans le cœur d’une personne et JÉSUS a averti qu’il y aurait de l’ivraie (des faux convertis) parmi le blé (les vrais convertis) et qu’il serait trop difficile pour l’homme de les séparer (Matt 13:29). Donc, quelqu’un d’autre disant « évidemment que tu es sauvé » ne doit pas être cru et on ne doit pas s’y fier. La Bible avertit qu’il y a beaucoup de faux enseignants disant aux gens qu’ils sont justes devant DIEU alors qu’ils ne le sont pas (Jé 8:11; Matt 7:13-20) et aussi dans la parabole du semeur, JÉSUS a averti qu’il y a ceux qui écoutent sur « un sol rocailleux » qui, au premier regard, ont l’air convertis, mais prouvent plus tard qu’ils ne l’ont jamais été (Matt 13:20-21).
 

16. Avoir un « Don Spirituel » comme les langues ou la prophétie.

 
Avoir un don spirituel n’est PAS la conversion et on ne doit pas y croire. Les « beaucoup » dans Matthieu 7, à qui JÉSUS a dit « retirez-vous de Moi, Je ne vous ai jamais connus » prophétisaient et faisaient beaucoup de miracles mais ils n’étaient PAS convertis.
 
« Beaucoup me diront en ce jour-là : SEIGNEUR, SEIGNEUR ! N’est-ce pas en Ton Nom que nous avons prophétisé, en Ton Nom que nous avons chassé des démons, en Ton Nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? Alors Je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matt 7:22-23)
 
Caïphe a prophétisé … « Or, il ne dit pas cela de lui-même mais, étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que JÉSUS devait mourir pour la nation. Et non seulement pour la nation, mais aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de DIEU dispersés ». (Jean 11:49-52)
 
Le livre des Hébreux parle de ceux qui « qui ont goûté le don céleste et sont devenus participants à L’ESPRIT SAINT, qui ont goûté la bonne Parole de DIEU et les puissances du siècle à venir » (Hé 6:4-5) mais ils sont tombés, révélant qu’ils n’avaient jamais été réellement convertis (1 Jean 2:19; Matt 7:23)
 

À quoi croyez-vous pour aller au Ciel ?

 
Il n’y a rien d’autre que l’œuvre accomplie (Jean 19:30) et parfaite de JÉSUS CHRIST sur la croix seulement (Hé 10:10; Jude 1:3) qui enverra une personne au Ciel.
 
Beaucoup disent « qu’ils croient en CHRIST » mais, si vous leur demandez « comment savez-vous que vous allez au Ciel ? », ils répondront quelque chose comme « parce que j’ai accepté JÉSUS » ou « parce que je vais à l’église » et ils révèlent qu’ils croient en un faux espoir.
 
Cher(ère) ami(e), si tu crois en une de ces raisons ou une autre qui n’a rien à voir avec CHRIST seul et qui te fait penser que tu vas aller au Ciel, alors cela indique que ton âme ne va pas bien. JÉSUS a dit « Je suis la porte » (Jean 10:7) et « celui qui n’entre point par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par un autre côté, celui-là est un voleur et un brigand. » (Jean 10:1)
 
Il n’y a pas d’autre chemin pour la vie éternelle, « JÉSUS lui dit : Moi, Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au PÈRE que par Moi. » (Jean 14:6)
 
Le livre des Hébreux dit que le fondement de la vraie conversion est « la repentance des œuvres mortes et la foi en DIEU » (Hé 6:1). Le contexte du livre des Hébreux est que ceux qui se disent chrétiens sont retombés dans le légalisme / garder la loi, et donc les « œuvres mortes » ici, sont des faux espoirs auxquels les gens croient, loins de CHRIST seul pour le salut. Pour être sauvé, nous devons nous en détourner, abandonner la croyance en nos propres œuvres [mortes] et mettre notre foi dans Le DIEU vivant.
 
 
Source : Illbehonest 



lundi 17 février 2014

Le Scandale du Siècle Volumes 1 et 2


 

Le Scandale du Siècle


 « Les vérités scientifiques finissent toujours par s’imposer, parce que la vérité ne triomphe jamais, mais ses ennemis finissent par mourir. »(Max Planck, Prix Nobel de physique 1918)

Voici les volumes 1 et 2 du film “ le scandale du siècle ” Avec le Dr André Gernez et réalisé par Jean-Yves Bilien. Un film à ne pas manquer.

Après plus de 30 ans de silence, ce documentaire nous révèle un secret d’état. On y découvre que les responsables de la santé publique en France font passer les préoccupations économiques bien avant les impératifs médicaux. Ce n'est pas un scoop bien sur, mais à ce niveau là, ne devraient-ils pas rendre des comptes ? Ainsi le Dr André Gernez a vu les résultats de ses travaux étouffés juste avant leurs applications publiques par 4500 médecins préparés à suivre sa méthode. Seul bémol d’importance : les découvertes du Dr André Gernez permettraient de contrôler, de réguler voire d’éradiquer à des taux proches de 100% : le cancer, la sclérose en plaque, la schizophrénie, certaines myopathies, l’asthme, les allergies, la maladie de Parkinson et d’Alzheimer …

Alors, pourquoi un tel refus de la part de nos dirigeants ?

Pour satisfaire aux pressions des lobbies pharmaceutiques, pour préserver l’équilibre budgétaire de nos hôpitaux et cliniques, pour ne pas déclencher un déséquilibre des régimes de retraites avec l’allongement de la durée de vie … C’est dingue … certes … mais ce dossier semble plus que crédible et étayé. Par ailleurs, il donne aux campagnes annuelles du Téléthon une drôle de saveur, entre mensonge et corruption. Pour conclure, bien que reconnue efficace depuis plusieurs années, la procédure préventive proposée par le Dr André Gernez est, aujourd’hui encore, absente de nos politiques de santé publique.

André Gernez est le père de la théorie des cellules souches, il révise dans les années soixante le dogme du double cycle cellulaire et de la fixité neuronale. Le Docteur Gernez est en mesure de contrôler le cancer, l’athéromatose, la sclérose en plaques, la schizophrénie, la myopathie de Duchenne, l’asthme et l’allergie, le psoriasis, le parkinson, l'Alzheimer.

Aussi variées et complexes qu’apparaissent les diverses manifestations des pathologies dégénératives, elles sont contrôlables et réductibles par la même procédure, qui consiste à conformer la sécrétion de l’hormone de croissance à un niveau souhaité.

Fin des années 60, le Docteur Gernez crée son groupe de Biologie : UBI (Union Biologique Internationale). Ses collaborateurs sont : Pr Gellé, Dr Delahousse, Pr Nihous, Dr J. Lacaze, Dr J.P Willem, Dr M. Dumont, Dr Deston.


À partir de 1967 André Gernez révolutionne des principes fondamentaux de la biologie. 23 décembre 1971 : les Américains lancent le plan anti-cancer. Le conseiller du Président Nixon, John Rooney, annonce à toute la presse qu’en 1976, date du bicentenaire de l’indépendance, la victoire sur le cancer serait totale. Fanfaronnade électorale ? Non. Cette déclaration s’appuyait sur les découvertes du docteur André Gernez, médecin français cancérologue et physio pathologiste. Grâce à une prévention active, une étude INSERM démontra dès 1971 que le cancer pouvait être évité dans 93% des cas.
Aujourd’hui en 2010, quarante ans plus tard, la plupart de ses théories sont reconnues au niveau mondial, sans que jamais son nom ne soit cité.

André Gernez est ancien médecin-chef à l’hôpital de Roubaix, docteur en médecine, cancérologue, radiologue et physiologiste. André Gernez fut un chercheur isolé, son parcours universitaire est impressionnant : bachelier à 15 ans, docteur en médecine à 22 ans, il fut le plus jeune médecin de France. Après son service militaire effectué en pleine guerre mondiale, il fit des stages dans les quatre instituts de recherche sur le cancer les plus prestigieux.

C’est ainsi qu’il fut admis comme assistant à la fondation Curie en 1944. Ses travaux en biologie et cancérologie l’amènent à poser des postulats nouveaux. En 1966 il revisite le principe fondamental de la biologie cellulaire. En 1971 une étude de l’INSERM confirme sa théorie de prévention Active du cancer et démontre que le cancer peut être évité dans 93% des cas. En 1979 il reçoit le prix Hans Adalbert Schweigart pour sa découverte sur « la théorie unifiée du cancer », le jury est composé de 40 prix Nobel.
 
Les recherches et les exceptionnelles découvertes du docteur Gernez débouchent en 1970, sous la pression d’universitaires de renom, (Présidents de l’académie de médecine et des sciences, du professeur Policard, biologiste prestigieux), à l’expérimentation à L’INSERM de tous ses travaux sur des rats chez qui on a greffé un cancer du foie, en appliquant la stratégie, 93% des rongeurs verront disparaître leur hépatome.

Sur le plan scientifique, la cause est entendue, cette découverte médicale est la plus sensationnelle.

Le docteur André Gernez a situé le véritable problème, dans le respect du grand principe de l’homéostasie découvert par Claude Bernard, celle de la compétition entre cellules saines et viciées, ou cancéreuses. Il en a déduit une méthode de prévention tellement simple que  cela déroute et semble être une espèce de défi aux cerveaux avides de complexité qui voient dans cette dernière le signe infaillible et nécessaire de la plus haute science.

Rappelons que les défenses immunitaires de notre organisme peuvent parfois dépasser leur objectif et ainsi devenir nuisibles. Cependant, dans 99% des cas, toutes ces réactions de défense sont essentiellement favorables à l’organisme. La carcinogénèse rentre dans le cadre de ces réactions de défense.

Elle ne devient pathogène que lorsqu’elle dépasse son objectif premier.

Le docteur André Gernez présenta ses travaux à l’Académie des Sciences. Il dévoila le mécanisme de la cancérisation. Tout simplement, ce très jeune médecin résolvait toutes les énigmes et proposait une méthode préventive capable d’enrayer le cancer dès son début, sans attendre le “ dépistage précoce ”.

Il complétait en outre sa démonstration en décrivant la stratégie à observer pour détruire le cancer évolué et qui, depuis lors, trouvait sa confirmation par l’application à des cas désespérés. (Presse Médicale du 24 juin 1972)

L’incroyable est arrivé : la solution du problème du cancer, stupéfiante par son caractère total et inattendu, est reconnue par les autorités scientifiques les plus élevées.

L’invraisemblable suit l’incroyable … Le sens commun voudrait que tout progrès susceptible d’être utilisé contre un fléau qui tue un Français toutes les 4 minutes soit diffusé et exploité dans l’urgence la plus extrême. Il n’en est rien. Pendant des années, pas un seul mot sur la très grande découverte reconnue dès 1968 par le Président de l’Académie des Sciences et qui devait aboutir.

En 1971, le professeur Paul Gellé, Président de l’Ordre des médecins du Nord de la France et Professeur à la faculté de Lille, lança un appel qui fut publié dans une dizaine de journaux.

Le voici :

“ Le caractère solennel de cet appel est nécessité par la nature grave de la matière. Il s’agit du cancer.

Parmi les auditeurs adultes qui m’écoutent, et qui mourront dans l’année à venir, 38% d’entre eux en seront la victime. Il n’est pas question d’un traitement curatif, mais uniquement d’une prévention de ce fléau. Elle est actuellement basée sur des propositions qui ont été jugées, contrôlées et expérimentées sur des animaux depuis plusieurs années. De sorte que toute attitude dilatoire retire toute chance à la fraction de population qui entre dans l’âge de vulnérabilité.

Il ne s’agit pas de proposer ou de défendre une thèse, mais de rompre un silence volontairement érigé, concerté et maintenu, sans aucune justification d’ordre éthique, et ce, en dépit de toutes les tentatives.

En conclusion le public ne peut plus s’attendre à un cheminement naturel, traditionnel, auquel ces propositions ont déjà été soumises.
 
Il s’agit d’un S.O.S., d’un sauve qui peut pour la fraction de la population en danger imminent.

Le Président du Conseil de l’Ordre, conscient de la rigueur des exposés, au courant des multiples témoignages émanant des plus hautes autorités en la matière qui en reconnaissent la valeur, a considéré qu’il était de son devoir de donner son concours et sa garantie morale à une action entreprise en vue de la protection de la santé; c’est du reste une obligation qui lui est imposée par l’article 47 du code de Déontologie.

Chacun, maintenant, doit prendre les responsabilités qu’il croit pouvoir assumer et les moyens d’action qu’il pense à sa portée sans compter sur l’action du voisin qui risquerait fort d’adopter la même attitude. “

La diffusion télé sera empêchée, seule la publication dans la presse aura lieu.

Le 17 juin 1979, le Docteur Gernez reçoit donc à Salzbourg en Autriche, la médaille Hans Adalbert Schweigart pour ses travaux sur la théorie unifiée du cancer.
  

Voici l’allocution :


“ Monsieur le Docteur André Gernez,

Nous avons l’honneur de vous remettre aujourd’hui, le 17 Juin 1979, à Salzburg, ville où fut fondée l’union mondiale pour la protection de la vie, la médaille Hans Adalbert Schweigart, parce que vous travaillez dans le même esprit.


Vous étiez jeune médecin - le plus jeune de France - quand vous avez commencé vos recherches en 1947 en Suède puis au États-Unis.

Vous avez fait une découverte fondamentale sur la division cellulaire, qui expliquait la stabilité de la masse cellulaire des organes.

Vous avez ensuite prouvé que chaque cellule cancéreuse donnait naissance à deux cellules génératrices, éclairant ainsi la classique courbe de prolifération exponentielle du cancer (Collins).

Puis vous avez démontré la possibilité d’arrêter la cancérisation avant sa traduction clinique, posant ainsi les bases d’une prophylaxie active.

Vous avez ensuite proposé une méthode curative, dite systématique post-opératoire synchronisée, dont l’application à entraîné immédiatement une chute de la mortalité par cancer, dans votre pays en 1977 et dans le monde ainsi que le constatait le président du Congrès international sur le cancer de Buenos Aires en 1978.

Enfin, les contreforts biologiques nécessaires pour les cancers rebelles viennent de faire la preuve de leur efficacité.

Vous avez, dès 1978, présenté vos propositions en quatre volumes aux plus hautes autorités académiques.

Vos méthodes se généralisent actuellement. Il y a 100 ans, votre pays nous apportait, avec Pasteur, les fondements de l’élimination des maladies infectieuses. Il nous apporte aujourd’hui, par vous, les fondements de l’élimination des maladies dégénératives. Nous lui en exprimons notre admirative reconnaissance.

Nous sommes fiers, cher et honoré Docteur Gernez, de vous remettre la médaille H.A. Schweigart, en reconnaissance de l’importance exceptionnelle de vos travaux. “

(L’Union Mondiale pour la Protection de la Vie était une institution internationale. Elle était dotée d’un conseil scientifique groupant 400 savants de 53 pays, dont 40 prix Nobel. Son président d’honneur était le professeur Linus Pauling (Prix Nobel de Chimie et Prix Nobel de la Paix). Et son président le professeur Gunther Schwab.)

Un clan aussi réduit que puissant décide le silence. L’appel du Président de l’Ordre des médecins est étouffé. Une pression est exercée à tous les niveaux de l’information pour cacher une révolution scientifique aussi inattendue que gênante.

Simplement, bien des choses changent qui restent inconnues du public :

  • Des reconversions sont pratiquées (quotidien du médecin 2/4/71),
  • Des objectifs de recherche sont modifiés,
  • Des positions scientifiques sont discrètement quittées sur la pointe des pieds,
  • Des contrôles expérimentaux sont effectués, dont les résultats sont restés sans diffusions.

Trop d’intérêts étaient en jeu.


Il n’y aura pas de mise en œuvre pratique des données définies par le docteur Gernez.
Le ministre de la santé, Michel Poniatowski, requiert de ses services de les rendre publiques. Le Pr J. Ripoche, en charge du dossier, demande que soient révélés les résultats des expérimentations réalisées à l’INSERM de 1969 à 1972, dans le secret, à l’institut de toxicologie de l’université de Paris.

À cet effet, il organise le 13 décembre 1974, à son domicile, une entrevue avec la Direction générale de la santé publique et le chargé de la pharmacovigilance, le Pr Lechat.

L’épilogue de cette réunion est pour le moins surréaliste. La décision est prise de ne pas rendre publiques les résultats de l’INSERM et de ne pas mettre en place le protocole de prévention Active de Gernez … La raison invoquée par le directeur général de la santé publique est qu’une application généralisée de cette procédure préventive, en accroissant la longévité moyenne de sept années, rendrait insoluble le problème déjà aigu de l’hébergement des gens âgés dans les maisons de retraite, ainsi que celui du paiement des retraites !!!!!!!

Si la méthode avait été adoptée, elle aurait abouti à une large éradication du cancer. Un effondrement du nombre de cancers aurait provoqué un effondrement du taux de remplissage des cliniques et des hôpitaux et donc beaucoup ne seraient plus rentables. D’autant que Gernez montrait que sa méthode avait également une action préventive sur l’athérome (infarctus du myocarde).

Et oui vous avez bien lu …


Seul, Alain Poher, président de la République par intérim en 1974 et président du Sénat, persiste. Il reçoit le docteur Gernez et le docteur Delahousse à cinq reprises en deux mois à l’Élysée, convaincu de mener le dossier à son terme en franchissant un simple obstacle. M. Poher prend conscience au fil des semaines qu’il constitue un “ Everest ” insurmontable en France.
En 1990, le docteur Gernez demande sa radiation de l’Ordre des médecins. Sa requête prendra effet en 1991. Jusqu’en janvier 2007, André Gernez n’a jamais cessé de travailler : il poursuit ses réflexions et continue d’écrire aux différentes autorités réputées compétentes.

Il y a une raison lamentable à tout ça : un malade est rentable.

Le poids financier de l’industrie pharmaceutique pèse tellement que l’économie des grands pays n’y résisterait pas : États-Unis, France, Allemagne confondus.

Le cancer n’est pas seulement la maladie du siècle, il est aussi le scandale du siècle.

Toute une industrie puissante se nourrit du cancer et une autre faisant le jeu de la première provoque, propage le cancer (tabac, alcool, produits chimiques  … )
 
On a presque tous été confrontés à cette effrayante réalité que je rappelle maintenant : un Français meurt toutes les 4 minutes des suites du cancer.

Vous savez maintenant pourquoi ceci continue depuis 35 ans.

Le long de la vidéo, il est accompagné du Dr PIERRE DELAHOUSSE (Lauréat de l’Académie de médecine) et le Docteur Jean-Pierre WILLEM (Chirurgien et anthropologue, il a parcouru la planète pendant plus de 40 ans. Il crée en 1986 la Faculté libre de Médecine Naturelle et d’Ethnomédecine et l’association humanitaire « Médecins aux pieds nus » et Auteur de « Prévenir et vaincre le cancer »).

Source :

Le site union biologique international sur une partie des travaux d'André Gernez : http://u.b.i.free.fr


Le site de Jean-Yves Bilien où vous pouvez acheter ses films : www.filmsciencesparalleles.com
Jean-Yves Bilien est documentariste spécialisé dans les films documentaires d’investigation dans le domaine de la santé. Co-organisateur du Colloque « le savoir-vivre » en septembre 2006.

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